Quelle est la communication financière idéale à l'heure d'Internet ?

Entrepreneuriat, Stratégie de communication

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Communication financière TPE/PMELa communication financière, c’est informer ses partenaires financiers et les autres… et les rassurer. Les sociétés cotées y sont contraintes. Les autres entreprises, TPE, PME, ETI pensent, pour beaucoup d’entre elles, n’avoir aucun intérêt à se prêter à cet exercice. Le vieil adage « Vivons heureux, vivons cachés » a parfois la peau dure. Or elles ont tout à y gagner, dès lors que ce sont elles qui choisissent ce qu’elles disent et à qui elles le disent, en toute confidentialité. Pour cela, il faut connaître le bon tuyau internet.
Publier ou ne pas publier ses comptes, that is the question ?
Vous n’êtes pas une société cotée et pensez que la communication financière ne vous concerne pas. Vous voyez votre banquier une fois par an et estimez que c’est bien suffisant. Vos comptes et leur commentaire ne regardent que vous et lui. Vous les lui communiquez parce que vous ne pouvez pas y échapper. En France, vous êtes néanmoins contraints par la législation à une obligation de publication légale de vos comptes au greffe du tribunal de commerce sauf si votre entreprise ne dépassent pas 2 parmi 3 critères : un chiffre d’affaires de 700 000 euros, un total de bilan de 350 000 euros et un nombre d’employés de 10. Dans ce cas, vous êtes dispensé de rendre vos comptes publics et leur dépôt, qui reste obligatoire, permet aux administrations de les consulter, mais à personne d’autres. Même si vous pensez que voir son banquier une fois par an est amplement suffisant, continuez la lecture de cet article.
Il est légitime de ne vouloir rien dire
Certaines entreprises qui ne bénéficient pas de cette mesure pensent, légitimement, que leurs comptes ne regardent en aucun cas leurs concurrents ou leurs donneurs d’ordre. C’est pourquoi, elles enlèvent tous les commentaires intéressants de leur rapport de gestion. D’autres vont jusqu’à préférer ne pas publier leurs comptes et risquer de payer une amende (le risque est très différent suivant les départements : l’ouverture de poursuites dépend du procureur dont relève votre entreprise : certains vont poursuivre, beaucoup ne vont pas le faire). Il est vrai que la petite entreprise qui publie ses comptes dévoile bien plus que la grande : son chiffre d’affaires, les volumes vendus, son résultat donc sa marge. En ne publiant pas, en ne commentant pas, on cache ce qui est important à ses concurrents et à ses donneurs d’ordre. Mais aussi aux autres, ceux qui comptent vraiment !
Ceux qui comptent attendent de vous une communication financière
Mais qui sont-ils, ceux qui comptent ? On peut citer dans le désordre votre banquier mais avant lui la Banque de France qui attribue une note à votre entreprise (si votre chiffre d’affaires est supérieur à 750 000 euros) et la transmet à …votre banquier qui l’utilise pour construire lui aussi sa propre note (nous en parlerons dans un prochain article). Il y a également les grandes agences d’information d’entreprise qui développent des analyses sur votre solidité financière qu’elles diffuseront vers leurs clients qui sont les assureurs crédit, les affactureurs mais aussi…vos fournisseurs. Il y a donc aussi les assureurs crédit qui délivrent des encours sur votre entreprise à…vos fournisseurs. Mais aussi les affactureurs qui rachètent les créances que vos fournisseurs détiennent sur votre entreprise. Et in fine, vos fournisseurs qui vous accordent un crédit et peuvent du jour au lendemain le réduire à cause d’une note dégradée sur votre entreprise, une rumeur, une interprétation erronée d’un événement vous concernant (baisse de votre chiffre d’affaires par exemple).
Construisez une relation de confiance sur le long terme
Les comptes et leur commentaire sont la colonne vertébrale de la communication financière. Une communication financière annuelle au moment du dépôt de vos comptes est nécessaire sans être suffisante. Si vous bâtissez une communication régulière, au fil de l’eau susceptible de créer de la confiance, vous facilitez vos dialogues. Votre banquier par exemple est votre meilleur avocat au sein de sa banque et il est bon qu’il entende parler régulièrement de vous. Autre exemple, un assureur-crédit avec lequel vous dialoguez régulièrement sera davantage enclin à maintenir un encours sur votre entreprise si vous expliquez, alors que vous traversez une phase un peu difficile, que vous serez en mesure de régler votre fournisseur à 6 mois parce que vous avez pris telle ou telle décision, ce qu’il ne peut voir à la seule lecture de vos comptes déposés.
La communication financière au-delà des comptes
Mais au-delà des comptes, les partenaires importants pour vous attendent également que vous leur donniez d’autres informations : ils s’intéressent à vous en tant que dirigeant, à votre offre commerciale et à votre stratégie, à votre implication en matière de gouvernance. Ils s’intéressent également à vos références car ce que vous dites sur votre entreprise est important mais ce que dit quelqu’un d’autre de connu peut avoir encore plus de poids. Vous êtes convaincu maintenant que la communication financière c’est aussi votre affaire ? Mais que dire précisément ? Et comment ?
Le vieil internet trop éloigné de la réalité de la vie des affaires
Si vous n’avez pas bâti à ce jour une communication financière régulière, c’est peut-être parce que vous ne savez quoi présenter précisément à vos partenaires et quel « tuyau » utiliser.
Les outils internet les plus modernes ne sont malheureusement pas adaptés, sauf si vous êtes une société cotée, parce qu’ils parlent à tout le monde : votre site web pour présenter votre offre de produits et services à un public le plus large possible, ou les réseaux sociaux pour vous faire connaître et transformer des prospects en clients (grâce à l’appui et aux conseils de Neocamino par exemple).
L’envoi par mails est donc encore l’outil généralement utilisé. Il est malcommode et potentiellement dangereux ; et il ne valorise pas votre communication : nous y reviendrons.
La révolution d’internet facilite tous vos dialogues
Les choses changent rapidement et la révolution digitale s’impose de plus en plus à toutes les catégories d’entreprise. Une nouvelle génération d’outils internet, appelés cercles fait d’ores et déjà bouger les lignes et autorise les TPE-PME à prendre, si elles ne l’ont déjà fait, le train de la mutation digitale. Ces cercles sont des plateformes sécurisées et confidentielles, en mode SaaS, que le dirigeant réserve à des partenaires qu’il choisit : en quelques clics, il les invite à consulter les documents qu’ils attendent, décide de leur degré de confidentialité, les met à jour (le dernier document actualisé toujours au bout du doigt), dialogue grâce à une messagerie intégrée. Chaque invité d’un cercle ne connaît pas les autres invités. Vous contrôlez ce que vous dites et à qui vous le dite. Comme dans la vraie vie des affaires !
Une communication financière, sans stress, c’est dorénavant possible
Vous connaissez bien vos partenaires financiers, et grâce à cet article peut-être, vous savez qu’au-delà de votre cercle rapproché certains interlocuteurs ont leur place parmi les invités de votre cercle financier. MyCercle propose des liens directs vers les 3 grandes agences d’information d’entreprise (Ellisphère, Credit Safe et Altares) et des assureurs crédit. Vous visualisez en continu les scores et avis de crédit qu’elles attribuent à votre entreprise : vous savez donc d’où vous partez pour adapter votre communication financière.
Communication financière TPE/PME
Construisez votre communication financière à partir de l’avis des agences d’information sur votre entreprise sur votre tableau de bord MyCercle.
Et pour répondre à la question quels documents ouvrir à ces partenaires financiers ?
Communication financière TPE/PME
Utilisez les présentations-type adaptées à chaque situation : demander un crédit, présenter ses comptes, lever des fonds, vendre son entreprise.
MyCercle a structuré avec la Banque de France et des banquiers des présentations-type (rubriques et sous-rubriques) dans le domaine financier (et avec des experts dans 5 autres grands domaines) : pour présenter ses comptes, demander un crédit, lever des fonds, vendre son entreprise.
Alors… ne ratez pas le train !
Crédit Photo : Shutterstock
 

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