Développé par les moteurs de recherche et les réseaux sociaux, le native advertising permet à l’annonceur de s’intégrer au cœur du contenu éditorial web et mobile d’un site média.
Le contexte
Le marché américain est le premier pays en terme de dépense de publicité native mobile. Les analystes financiers prévoient d’ailleurs que le marché du natif se développera rapidement, pour atteindre 16 % des dépenses mobiles globales.
En France, la presse en ligne cherche de nouvelles façons de générer des revenus publicitaires. Les régies proposent désormais des offres intégrant des contenus éditorialisés et sponsorisé par l’annonceur prenant la forme et le ton du support sur lequel il apparaît. On peut s’attendre à la démocratisation de cette offre publicitaire pour de nombreux titres de presse en ligne.
Les bonnes pratiques
Il faut que la publicité soit intégrée de la façon la plus naturelle possible dans les flux.
Veiller aux termes employés dans le texte : fournir du contenu dans un contexte qui colle à la ligne éditorial du support. Elle prendra la forme de posts sponsorisés et sera ciblée en fonction des intérêts de l’utilisateur.
Le contenu doit rester dans l’esprit de l’éditeur, et ne perturbant pas la lecture de l’internaute. Il n’y a donc pas de destruction de valeurs pour les marques. Le discours est ainsi plus informatif que commercial, il permet de mieux engager la conversation avec l’internaute notamment sur des thématiques où la marque peut délivrer son expertise.
Les opportunités
Offrir aux annonceurs une alternative crédible aux bannières classiques. Sur le mobile, une publicité est deux fois plus vue que celles des bannières, relate French Web.
De plus en plus de possibilités sont maintenant offertes aux marques via le native comme l’intégration de vidéos publicitaires adaptées au contenu texte d’un article : c’est ce que l’on appelle le text mining. Dorénavant, ces vidéos et bannières que les internautes découvrent entre les lignes d’un article sont adaptées à ce dernier.
De plus, le contenu native incite au partage sur les réseaux sociaux car sa diffusion est facilitée sur les services digitaux. l’humour, les contenus artistiques et le sport sont des contenus à forte taux virale.
Les menaces
Le lecteur est trompé par ce type de publicité. Selon l’Ifop et Adyoulike, 29% des lecteurs ne se rendent pas compte en lisant le contenu qu’il s’agit d’une publicité. le contenu native prend tous les aspects d’un article
Il peut alors s’il s’en rend compte ressentir un sentiment de trahison vis-à-vis du média qu’il consomme.
L’infographie
Etude sur la perception du native advertsing et de la bannière web.