Si l’age d’or du référencement naturel a duré du début des années 2000 à aujourd’hui, c’est qu’effectivement les moteurs de recherche on utilisé des critères de pertinence manipulables par les consultants en référencement. Cela étant dit, ces critères ont évolués dans le temps et leur pondération a largement fluctué dans le bon sens pour s’adapter à la pertinence des requêtes des internautes.
Depuis le 24 avril 2012, date de sorti d’un nouveau filtre d’algorithme de Google, la donne a changé. L’influence des liens entrants est toujours présente mais l’évaluation de ceux-ci est toute nouvelle depuis cette date historique pour le monde du web marketing. Si avant cela, un lien de très faible qualité n’apportait aucun indicateur positif sur le référencement, depuis Penguin, il apporte un indicateur négatif qui peut tendre à une pénalité de Google. Et autant dire que personne ne souhaite à être pénalisé par le moteur de recherche qui génère le plus de trafic organique.
Mais si les liens ont perdu de leur superbe, quels sont les autres critères de pertinences qui permettent d’améliorer son positionnement ? Au total, on en compte environ 200, chez Google, qui est au centre des attentions. Certains sont évidemment plus important que d’autres, mais dans le lot, il y en a un qui devient presque incontournable : le contenu. Vous vous en doutiez sûrement, le contenu est de plus en plus au cœur des algorithmes, avec cependant de nouvelles caractéristiques sémantiques intéressantes.
La sémantique déjà au cœur de la visibilité
Au début de Google, de 1998 à 2005, le contenu était déjà un critère de pertinence important, et justement les petits malins du web l’ont très vite compris en l’exploitant au maximum : keyword stuffing, page cloakée, texte plagié, …, les techniques permettant de se positionner en tête sans trop d’effort était monnaie courante à cette époque. Dans les années suivantes, Google a trouvé des parades à ces manipulations de l’algorithme en délaissant un peu l’importance du texte pour valoriser d’avantage les liens entrants, considérés comme des votes entre internautes.
Mais comme tout système perfectible, l’importance des liens entrants a fait naître des techniques parallèles et non recommandées pour déjouer le positionnement à son avantage. Penguin a été un facteur déterminant pour remettre de l’ordre dans les classements et les rendre plus justes. Depuis 2013, en dévaluant chaque année l’influence des liens entrants, comme le fais savoir Matt Cutts, le porte-parole de l’équipe Web spam de Google, le moteur se tourne à nouveau vers le contenu, mais avec des outils plus adaptés pour mesurer les contextes sémantiques des pages du web.
L’inbound marketing pour améliorer son image et son trafic
Une branche plus récente de la vente, l’inbound marketing, est considéré comme une technique à part entière permettant de fournir aux internautes l’information qu’ils recherchent, avant d’essayer d’enclencher un appel à l’action de vente. Le tout sans leur imposer de la publicité intrusive. Cette branche du marketing plus moderne et plus facilement accepté par les internautes, permet de rapporter plus facilement les suffrages du contentement. En fait, c’est de la vente, sans y paraître.
Avec le community magement, l’inbound marketing est une alternative digitale pour fidéliser une communauté d’internautes d’experts et de passionnés. Il s’agit en fait du penchant numérique des relations presse actuelles, qui mettent en relation les professionnels selon leur secteur et leur expérience. L’inbound marketing ne remplace pas les RP, mais avec l’avènement du numérique, un nouveau visage se profile, laissant de côté des trésors de la presse écrite, qui peu à peu se meure car les annonceurs privilégient désormais la publicité en ligne. A travers différent auteur, un co-débat a pris place sur internet pour mettre en relief pourquoi le marketing d’influence va empiéter sur la communication actuelle, pourquoi les attachés de presse vont devoir repenser leur métier et quelle synergie vont se mettre en place entre les relations presse et le marketing.
Quoi que l’avenir nous réserve, il faudra adapter les métiers de la communication pour tenter de suivre les tendances définies aujourd’hui par les consommateurs. Et puisque le modèle économique du freemium (contraction de free et premium) tend à se démocratiser pour tout, l’inbound marketing est un élément de choix pour agir positivement sur son image, tout en améliorant son trafic et sa visibilité sur internet.