Elément indispensable d’un plan de communication numérique, l’e-mailing est un bon moyen de garder le contact avec votre clientèle. Son faible coût et son efficacité illustre parfaitement le succès qu’il remporte depuis plusieurs années. Mais faire une bonne campagne d’e-mailing ne suffit pas, la première étape va être de constituer une base de données assez solide pour fructifier vos efforts ! Pas d’inquiétudes, nous allons vous confier quelle stratégie adopter pour votre e-mailing !
L’opt-in : laissez le libre arbitre à vos prospects
Du point de vue client, l’opt-in est la méthode la plus appréciée : elle permet de prévenir explicitement l’utilisateur que certaines de ses données peuvent être utilisées. La transparence dont fait preuve la méthode de l’opt-in est de moins en moins utilisée car, par définition, le prospect n’a plus trop intérêt à recevoir des dizaines de newsletters par jour. Ce sera à vous de faire le nécessaire en comblant les attentes de vos clients afin de les garder inscris le plus longtemps possible mais surtout de booster votre taux de conversion. L’opt-in consiste à faire apparaître une case qui mentionne l’utilisation que vous allez faire du site : l’intérêt de cela pour vous est de vérifier concrètement que l’utilisateur souhaite recevoir vos informations.
Il existe 2 types d’opt-in :
– l’opt-in actif : la case sera préalablement décochée, c’est à l’utilisateur de la cocher, ou non, selon son désir de recevoir des informations
– l’opt-in passif : la case est préalablement cochée, elle mentionnera la volonté de recevoir des informations. C’est à l’utilisateur de décocher manuellement cette case s’il ne souhaite pas recevoir d’information.
En France, l’article L34-5 du Code des postes et des communications électroniques autorise seulement l’opt-in actif. Cette méthode vous permettra de faire preuve de transparence aux yeux de vos prospects : en étant clair, concis et en limitant l’intrusion des données, vous donnez à l’utilisateur le moyen d’avoir confiance en vous et ainsi préserver votre image de marque.
L’opt-out : permettre n’est pas autorisé
Particulièrement sournois, l’opt-out permet d’utiliser les données de l’utilisateur sans le lui demander mais tout en lui donnant la possibilité de se désinscrire. Cette méthode est souvent utilisée par les sites d’e-commerce, car dans l’action d’achat l’utilisateur n’est pas regardant sur ce genre de détail.
On distingue :
– l’opt-out actif où l’utilisateur doit cocher ou décocher une case pour ne plus recevoir de message ultérieurement, on considère que son accord est automatiquement acquis.
– l’opt-out passif où en s’inscrivant à un service, l’utilisateur est systématiquement enregistré dans une base de données, il recevra des informations et ce n’est qu’à la réception qu’il pourra se désinscrire.
Les obligations légales quant à l’opt-out sont soumises à la réglementation de chaque pays. En France, cette technique est interdite selon la loi du 6 janvier 1978, mise à jour le 6 août 2004, qui renforce la protection des données personnelles. Cette pratique est seulement possible dans le cas d’un échange commercial en B2B. Néanmoins, si vous consultez des sites étrangers il est tout à fait possible de recevoir des informations sans en avoir le consentement.
Vous l’aurez compris, selon les lois qui régissent la protection des données personnelles, seul l’opt-in actif est légalement autorisé. Pensez-vous que cette limitation spécifiquement française soit justifiée ?
Crédit photo : Christopher Penn

Assistante webmarketing chez Neocamino, je m’intéresse principalement aux questions liées aux médias sociaux ainsi qu’au design graphique.