J’ai eu l’idée de faire cet article en réaction à la loi Hamon.
La loi sur l’économie sociale et solidaire, qui vient d’arriver à l’Assemblée nationale, obligera les entreprises n’ayant pas de CE, d’informer leurs salariés deux mois avant leur cession, afin qu’ils puissent proposer une reprise.
Outre l’aspect ubuesque de cette loi au niveau de sa faisabilité, l’envie d’entreprendre est totalement mise à l’écart.
Pour moi, l’entrepreneur n’est pas forcément celui qui fait du « business », c’est d’abord un idéologue, qui croît encore que les idées peuvent changer les choses. C’est une personne qui a des idées qui fusent et qui ne peut s’empêcher d’y réfléchir lorsqu’il a du temps libre. Son but premier n’est pas de faire de l’argent, mais de mener son projet jusqu’à ce qu’il soit pérenne, puis recommencer…
Si vous avez l’âme d’un entrepreneur, votre publicité favorite sera celle de la Société générale, dans laquelle un designer de lampes se voit proposer un contrat de 200 unités au lieu de 20. Si vous ressentez une émotion particulière lorsqu’il dit : « on va y arriver », alors c’est peut être que, vous aussi, vous avez l’esprit d’entreprendre.
Je pense qu’en France, notre problème avec l’argent ne nous permet malheureusement pas de regarder un peu plus loin que le bout de notre nez. Avant de penser que les entrepreneurs sont des businessmen imbus de leur personne et de leur argent, je pense que l’on devrait rappeler pourquoi ils sont devenus des entrepreneurs.
Je ne pense pas qu’une proposition de reprise d’entreprise, ni une cession, puissent se faire en 2 mois. De plus, je pense que cela dénature le processus de création d’entreprise et ce pourquoi on se lance dans ce genre d’aventure. Cela « fonctionnarise » l’entreprise, et ce n’est pas une bonne solution.
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