Le nomadisme (télétravail, travail à domicile, travail lors des déplacements) est un phénomène croissant en France qui nous amène à réfléchir sur la sécurité informatique en entreprise.
Qu’il soit lié à une catégorie de salariés, à une activité, à un choix ou un mode de vie, il concerne environ un tiers des salariés et accompagne une flexibilité croissante demandée par les marchés, mais aussi par les personnes elles-mêmes en termes de performance, d’innovation et de qualité de vie ressentie.
Les technologies de communication accompagnent, et parfois provoquent, cette demande de mobilité, mais font aussi naître une contrainte en termes de sécurité informatique en entreprise.
En effet, si les entreprises mettent à la disposition de leurs salariés des outils de travail numériques (PC fixes : 75%, PC mobiles : 45%, smartphones : 28%, d’après une étude IDC de 2013), elles doivent aussi faire face à l’équipement croissant des salariés en outils mobiles personnels utilisés pour leur travail (BYOD – bring your own device). Cela concernerait plus de 70% des personnels d’après MARKESS International (2013).
Sécurité informatique en entreprise et sécurité des données : telle est l’autre préoccupation principale des entrepreneurs !
Si les PME ont largement accéléré leur adhésion aux nouvelles technologies (89% ont une connexion internet), près de la moitié (44%) ne disposent pas d’un réseau sécurisé, ni d’un intranet (49%).
L’informatique relève encore du chef d’entreprise. Elle peut être vécue comme un poste de coûts instables et imprévisibles et une source de stress liée à la sécurité des données et de manière plus globale, la sécurité informatique en entreprise.
Les PME s’intéressent progressivement au Cloud, certes, avec méfiance , mais sans en connaître réellement le fonctionnement ni les limites : mauvaise répartition nationale de l’équipement en fibre optique et sécurité des données faillible.
Pour répondre aux exigences de mobilité et de sécurité informatique en entreprise, il existe actuellement deux possibilités de connexion à distance :
– depuis un PC nomade vers le « bureau » du PC de l’utilisateur (la plus utilisée par les PME)
– depuis le PC de l’utilisateur vers un réseau privé virtuel (VPN)
Ces deux solutions ne garantissent pas forcément contre les risques de crash, de vol, de destruction du matériel, d’oubli de sauvegarder, ou de perte et de détournement de données.
Alarmistes ? Non.
Pour prendre conscience des risques informatiques encourus par les entreprises, notamment ceux liés à la mobilité, vous pouvez consulter l’ouvrage de la CGPME (Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises) et de l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information), « Guide des bonnes pratiques de l’informatique ».
Aujourd’hui nous préconisons une troisième solution (fruit de notre R&D) reposant sur la virtualisation* :
un système d’information centralisé, homogène et sécurisé, permettant de se connecter directement au serveur de l’entreprise depuis n’importe quel terminal numérique, où que l’on soit, et de bénéficier de sessions de travail personnalisées et sauvegardées automatiquement sur le serveur de l’entreprise et en salle blanche.
Voici le schéma de cette solution de Cloud privé :
shéma de fonctionnement ASTER business
Des commentaires ? Des questions ? Ce blog est à votre disposition !
* technologie qui permet de mutualiser des ressources matérielles (serveurs) ou immatérielles (logiciels, bureaux de travail) pour différents utilisateurs en les centralisant sur des serveurs dédiés. Elle donne la possibilité à chacun de se connecter à distance sur son espace de travail depuis tout terminal numérique.
Crédit photo : Shutterstock
Comment intégrer le marketing automation dans votre stratégie de marketing digital ?
Vous souhaitez optimiser vos efforts de marketing digital et gagner en efficacité ? Découvrez comment utiliser le marketing automatisation dans une stratégie de marketing digital. Cette approche...