Le marketing viral fait des ravages. Dans le monde entier, des scientifiques spécialisés dans le marketing sont plongés dans des recherches coûteuses pour découvrir comment synthétiser cette technique de marketing.
Pour le moment, pourtant, sa composition reste secrète et personne ne parvient à le recréer, de manière fiable, en laboratoire. Certains savants fous annoncent des taux de réussite impressionnants mais peinent à lister des résultats quantifiables. Les dernières avancées dans la science de la communication ont pourtant réussi à lister quelques éléments-clés, peut-être s’agit-il des bases de l’ADN du marketing viral ?
Des tests sont encore en cours…
Le noyau est une cible
Le marketing viral est un virus fragile : lancés dans la nature, tous ne sont pas assez forts pour atteindre leur cible. Afin de mieux réussir sa campagne de marketing, il est donc hautement recommandé de commencer l’opération au plus près des personnes visées. Pour y parvenir, il faut identifier de manière précise quelle partie de la population doit être touchée. Les tranches d’âge, le sexe, le niveau social ou d’éducation, les loisirs…
Plus les renseignements seront nombreux, plus le virus sera adapté à cet environnement précis. Il passera alors inaperçu jusqu’au moment de l’attaque, qui sera évidemment foudroyante. Il est également important de savoir ce qui touche la cible, quelles émotions sont fortes chez celles-ci et ce qui est susceptible de les provoquer. Une bonne émotion est la meilleure porte d’entrée pour le marketing. Les prospects ne pensent jamais assez à se protéger contre ces réactions instinctives. L’analyste qui formalisera la recette du marketing viral devra choisir quelle émotion il veut provoquer, et dans quel but. S’agit-il de surprendre, de faire rire, pleurer… ? Jusqu’à quel point ? Le dosage est important, pour ne pas provoquer de réactions indésirables.
Une bonne opération de marketing n’est jamais floue, ni indéterminée.
Une préparation minutieuse
Comme toute expérience qui doit sortir d’un laboratoire pour survivre dans la nature, la mise en place d’une opération de marketing viral demande une préparation minutieuse. Il s’agit d’anticiper la propagation du virus. Le timing est très important : quel sera l’impact d’une campagne lancée début août sur des travailleurs ? Est-il pertinent de démarrer une nouvelle action entre Noël et Nouvel an ?
Nous ne pouvons que vous conseiller de vous appuyer sur des études antérieures pour mieux analyser le moment idéal pour lancer votre campagne. Prévoyez également des relais qui activeront le virus à intervalles réguliers, et qui le feront voyager pour qu’il touche le maximum de public. Vous n’aurez pas deux occasions pour lancer votre attaque, et il peut être utile de frapper fort si vous visez une pandémie ! Les outils traditionnels, comme les médias, peuvent recevoir l’aide de personnalités connues sous le nom d’influenceurs. Ces derniers présentent souvent un air innocent qui leur permet de pénétrer dans les foyers sans que les cibles ne se méfient.
N’oubliez pas le contenu du marketing viral : parfois, son impact sera plus fort s’il contient plusieurs versions différentes d’un même message, voire des présentations adaptées à différents supports. Par contre, les gens développent une immunité naturelle contre les campagnes antérieures, il est donc inutile de copier un virus, même s’il a déjà été efficace précédemment.
Multipliez les attaques
Même une campagne de marketing viral réussie ne rendra pas les prospects malades d’amour pour vous s’il s’agit de votre seule action de l’année. Les expériences menées ont prouvé qu’il était possible de l’utiliser pour se faire connaître ou pour faire parler de soi mais que la fièvre retombait rapidement si d’autres opérations n’étaient pas menées en parallèle.
Une présence régulière sur le terrain est tout aussi importante pour exposer vos cibles. Tous les experts s’accordent pour affirmer qu’une animation organisée de réseaux sociaux est indissociable du marketing viral. Il faut se préparer à faire face à un afflux de cibles infectées et les retenir pour qu’ils ne retournent pas à leurs activités une fois la crise passée. Vous devez entretenir leur infection. Des piqûres de rappel sous la forme d’opérations de marketing plus traditionnels pourront être utiles pour les cas les plus fragiles. Ces injections de communication pourraient d’ailleurs être imposées prochainement pour lutter contre la résistance au marketing viral.
De même, il faut protéger ses relais de propagation (médias ou personnalités) et travailler régulièrement avec eux : ils seront alors plus réactifs lors du lancement du virus. Maintenez le contact avec toutes vos équipes, élargissez votre réseau par des soutiens à l’extérieur afin d’être toujours prêt pour de nouvelles attaques. Il est crucial que d’autres personnes que vous parlent de votre activité !
Afin de favoriser l’avancée de la science dans le domaine du marketing viral, nous vous invitons à nous faire connaître les campagnes qui vous ont déjà touchées. Plus les exemples seront nombreux, plus nous serons tous à même de concevoir un marketing opérationnel.