Il existe plusieurs formats de newsletter possibles. En apparence, ils concourent au même but : être lu. En réalité, ils n’utilisent pas tout à fait le même alphabet en fonction de l’objectif poursuivi. Il est temps pour vous d’apprendre à déchiffrer le format idéal pour VOTRE newsletter.
Première leçon : définir votre objectif
Je ne vous le répéterai jamais assez : en marketing, comme en communication, vous devez avoir un but précis. Viser plusieurs objectifs à la fois, c’est comme essayer d’apprendre à lire dans plusieurs langues simultanément. Ce n’est pas impossible, mais c’est épuisant et la progression est très très lente.
Vous devez donc choisir quel va être l’objectif de votre newsletter. Vous pouvez soit vous fier au hasard, ouvrir un livre à l’aveuglette et déterminer que l’endroit où se posera votre doigt déterminera votre plan de travail pour les mois à venir. Ou vous pouvez opter pour une méthode de réflexion un peu moins globale (oui, je suis de celles qui pensent que la méthode syllabique reste la plus efficace pour apprendre à lire).
Voici une liste (non-exhaustive) de quelques objectifs possibles :
- Générer un clic vers votre site (et une vente ou une inscription) : là, le résultat obtenu sera très facilement chiffrable. Surtout avec les logiciels de mailings actuels. Il faut savoir que ce taux, que l’on peut aussi appeler taux de conversion, est assez bas : de l’ordre de 3 à 4 % selon les secteurs. Il faudra donc envoyer de nombreuses newsletters avant de générer du chiffre.
- Informer : la newsletter est un outil pratique pour partager des informations avec vos abonnés. Ces données peuvent concerner votre activité propre (création d’un nouveau produit, ouverture d’une filiale, anniversaire de votre ouverture…) ou être ouvertes vers l’extérieur. Dans ce dernier cas de figure, la newsletter vous permet de vous positionner en tant qu’expert sur le domaine défini.
- Garder le lien : votre newsletter peut aussi être conçue juste pour ne pas laisser votre base de données vous oublier. Comme une piqûre de rappel, à intervalles réguliers. Son contenu peut être varié, mais il ne sera, en tout état de cause, pas uniquement promotionnel, sauf à vouloir lasser ses lecteurs.
- Provoquer une réponse : les internautes sont toujours plus impliqués dès qu’il y a un peu d’interactivité. Sondages, questions ouvertes… Incitez les échanges et donnez-leur envie de vous contacter grâce à votre newsletter.
Deuxième leçon : gagner en simplicité
Une newsletter ne doit servir qu’un objectif. Quand on apprend à lire, on travaille sur un son à la fois, et seulement ensuite on les combine. Vous devez garder le même principe en tête pour vos mailings. La personne qui le reçoit doit tout de suite identifier quel est son but. Vous éviterez les formats où les blocs et les messages se mélangent ! Il y a quelques années, les amateurs de lettres remplissaient le moindre espace blanc en long, en large et en travers, pour ne pas gaspiller de papier. Résultat : aujourd’hui, plus personne n’a envie de lire leur courrier.
Soyez ferme et tranchez au stylo rouge tout ce qui n’aide pas votre objectif dans votre format de newsletter !
Troisième leçon : utiliser le bon texte
Soyez attentif à ne pas mélanger mail de prise de contact ou newsletter. La présentation, comme le contenu, ne doivent pas être similaires dans ces deux cas.
Comme pour vos pages internet, soignez la présentation pour que le contenu soit facile à lire : des titres en plus gros caractères, des paragraphes courts… Si votre newsletter doit informer, gardez seulement une information succincte dans le corps du mail. Si les lecteurs veulent en savoir plus, ils auront la possibilité de cliquer, sans être pour autant perdu dans un mail trop long.
Quatrième leçon : les livres illustrés
Les images sont souvent un bon support pour les textes. Cependant, elles peuvent parfois ralentir l’ouverture des mails : certains logiciels bloquent automatiquement leur affichage. Il faut donc savoir ne pas en abuser. Après tout, vos lecteurs sont grands, ils sont capables de comprendre un message sans illustration.
Les visuels serviront surtout à développer votre notoriété, pour les contacts qui vous connaissent déjà depuis un moment, pour ceux qui réagissent habituellement à vos envois. Ils ne sont pas indispensables pour garder le lien, par exemple.
Cinquième leçon : soigner sa présentation
Vous avez le texte, voire les visuels. Il est temps de penser à la mise en page. Le texte brut sera parfait pour les présentations sans visuels, d’apparences plus professionnelles. Le HTML permettra de jouer sur l’apparence, mais en veillant à garder un format mobile-friendly, et compatible avec un maximum de navigateurs.
Voici la liste des différents contenus telle que vous pouvez l’ordonner :
- 1 colonne
- 1 bouton d’appel à l’action
- 1 titre
- 1 paragraphe
- 1 image.
C’est simple et efficace, quel que soit l’objectif recherché.
Au fait, si vous n’êtes pas encore abonné à notre newsletter, il est encore temps de vous rattraper.
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